Séminaire
dans le cadre du projet PACAP
Université Jean Monnet
Site Tréfilerie Saint-Étienne
16.03.2016

De la captation à la visualisation
Formes et pouvoirs des données

Ce séminaire organisé dans le cadre du projet de recherche PACAP (PAnoplie de CAPtation) propose d’étudier les capta et les data au carrefour d’enjeux esthétiques, scientifiques, juridiques, philosophiques et/ou sociétaux avec pour horizon, les questions de citoyenneté et de vivre ensemble.

Conçu en trois volets, la première partie du séminaire, le 8 décembre 2015, abordera le sujet sous l’angle de la génération/captation de données. Qu’elles soient personnelles ou économiques, politiques, environnementales, quelles valeurs ont les données captées ? Que deviennent-elles, comment sont-elles traitées, triées, analysées dans le cadre du data mining industriel ou, au contraire, d’initiatives citoyennes visant à améliorer « l’habitabilité » du monde ? Qui est propriétaire des traces que nous laissons sur le Web (ou dans le monde) et qui sont captées ? Comment l’intelligence collective peut-elle tirer profit de cette nouvelle matière à disposition ?

Le deuxième volet, le 27 janvier 2016, abordera plus particulièrement la question de la visualisation des données. Le troisième volet, en préparation pour mars 2016, s’arrêtera sur le rapport geste/captation.

10h30 – 12h30 AUDITORIUM MARC CHARPIN : Conférences ouvertes à tous
10h30 Laurence Allard : Des données qui donnent du pouvoir : contre-faire l’internet des choses
11h30 Thomas Bizet : La tentation des données : enjeux et limites de la captation des données

14h30 – 17h SALLE DE SÉMINAIRE 1 : Table-ronde sur inscription
14h30 Laurent Pottier et Vincent Ciciliato : Présentation de « Gestes appliqués », projet PACAP
14h50 Vincent Gobber et David-Olivier Lartigaud : Présentation de « Captation nomade », projet PACAP
15h10 Table-ronde

PACAP est un projet de recherche en design d’intégration de capteurs, développé par des équipes spécialistes de la création et des usages. Il se déroule sous forme de deux branches simultanées. La première, « Captation nomade », travaille à la mise en place d’une panoplie de capteurs intégrés sur un vêtement et adaptée à l’environnement urbain. La seconde, intitulée « Gestes appliqués », réalise un dispositif lié à l’analyse et au traitement des vocabulaires gestuels issus de la création contemporaine : création musicale, multimédia, scénique et performative.